Parce que les êtres humains ne sont pas des objets, parce qu’ils ne sont ni à donner, ni à louer, ni à vendre, la pétition « No Maternity Trafffic » appelle le Conseil de l’Europe à s’engager pour l’interdiction effective de la gestation pour autrui (GPA). Les citoyens des 47 pays membres du Conseil de l’Europe sont invités à soutenir cette pétition par leur signature à partir de ce jour, 25e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant. Cette pétition prendra fin le 8 mars 2015, Journée internationale de la femme, en vue de sa remise au Conseil de l’Europe. En effet, la GPA exploite des femmes, elle fait d’enfants l’objet de contrats en vue de leur conception et de leur abandon par leur mère. Elle éclate la filiation de ces enfants. Il s’agit d’une forme de traite d’êtres humains. La GPA viole donc le droit européen et international, en particulier les conventions sur les droits de l’enfant (1989), sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (1979), en matière d’adoption (1967 et 1993), sur la lutte contre la traite des êtres humains (2005), sur les droits de l’homme et la biomédecine (1997). C’est pourquoi « No Maternity Traffic » demande :

  • à l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, conformément à l’article 65 de son Règlement, de condamner clairement toute pratique de GPA comme contraire en soi aux droits et à la dignité des personnes ; • aux gouvernements d’initier la rédaction d’un texte interdisant expressément toute forme de GPA en Europe ;
  • à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) d’être garante des droits des femmes et des enfants et de condamner la pratique de la GPA comme contraires aux droits de l’homme. « No Maternity Traffic » souligne aussi que la défense des droits de l’homme doit s’adapter aux nouvelles menaces pesant sur les êtres humains. L’Europe doit donner l’exemple en vue de l’abolition universelle de la gestation pour autrui.

Parce que les femmes et les enfants ne sont pas des objets !

Des associations nationales et européennes agissant pour le respect de l’enfance, des femmes, de la dignité et des droits humains, soutiennent et relaient « No Maternity Traffic » auprès de leurs concitoyens, notamment l’Agence Européenne des Adoptés, l’Appel des professionnels de l’enfance, Alliance VITA, Care for Europe, European Center for law & justice, FAFCE, Fondazione Novae Terrae, La Manif Pour Tous, European Dignity Watch, U Ime obitelji,…