Alors que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe s’est saisie d’une proposition de Résolution (Doc. 13562) portant sur les « Droits de l’homme et les questions éthiques liées à la gestation pour autrui »,No Maternity Trafficorganisait une conférence présidée par le député Valeriu Ghiletchi (PPE, Moldavie) sur la relation de la mère et l’enfant dans le contexte de la GPA.

Les intervenants ont développé les aspects juridiques, humanitaires et sociaux de la GPA.

Pour Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, les députés et la société civile, avant de se demander comment la maternité de substitution devrait être réglementée, ou quel pourrait être le cadre juridique le plus éthique, c’est la question de sa compatibilité avec les droits de l’homme qui devrait être tranchée en premier lieu.

Laura Gotti Tedeschi, assistante de recherche pour Core Ethics a présenté la situation en Grande-Bretagne, où la gestation pour autrui a été légalisée dès 1985. Elle a montré les dérives observées depuis, concluant à un impossible encadrement.

Anne Schaub, psychothérapeute belge a témoigné des liens que l’enfant construit avec sa mère pendant la grossesse. La GPA coupe délibérément l’enfant d’avec sa mère à un moment où il a le plus besoin de lui.

Les participants ont également découvert le témoignage d’une femme ayant porté un enfant pour couple « commanditaire » qui l’ont refusé car porteur de handicap.